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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 10:04

Lundi 25 juin, nous les CM2 de Chaponnay, avons rejoint les CM2 de Toussieu, Mr Walter et Mr Oddou, pour commémorer ce qui s'est passé à Toussieu le 12 juillet 1944.

En juillet 1944, les Allemands dirigés par Hitler, sentent leur défaite arriver. Ils décident alors de s'imposer une dernière fois. Ils vident la prison de Mont Luc et d'autres prisons de la région lyonnaise. Ils emmènent les prisonniers dans plusieurs lieux du département. 81 monuments comme celui de Toussieu sont dressés dans le Rhône.

A Toussieu, ils fusillent 28 personnes. Seuls 19 cadavres ont pu être reconnus puis enterrés par leur famille. Les 9 autres hommes sont enterrés dans le cimetière militaire de la Doua, à Villeurbanne.

Un monument a été dressé à l'endroit de la fusillade. Il y a une phrase importante gravée en bas du monument : "Les oublier serait les trahir."

"Ces hommes sont morts pour la France et grâce à eux, nous sommes LIBRES !" Calypso

"Après leur sacrifice, nous avons pu en finir avec la guerre. La commémoration était très émouvante: Mr Walter et Mr Oddou nous ont présenté le monument. Nous avons lu les noms des hommes fusillés puis nous avons chanté." Lina

Après la commémoration, nous avons pu poser des questions à Mr Oddou sur son enfance pendant la 2ème guerre mondiale. Il nous a raconté par exemple, que sa famille a dû quitter Lyon pour la montagne où il a vu son père résister contre les Nazis.

Puis nous sommes rentrés à Chaponnay à pied. Il faisait chaud !!

Calypso et Lina

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 09:57

Nous avons participé à la course solidaire le vendredi 1er juin, organisée par l’USEP Lyon 17 et pour le Secours Populaire du Rhône.

La course solidaire est une action de solidarité envers les enfants qui ne peuvent pas partir en vacances, les « Oubliés des vacances ».

Grâce aux tirelires placées dans les classes, nous avons récolté 2000 euros qui vont permettre de payer des cars.

Sur le stade de Chaponnay, en faisant des tours de 600 m, nous devions parcourir 800 km, ce qui représente un aller et retour de CHAPONNAY à FRONTIGNAN, là où les « Oubliés des vacances » vont à la mer.

Tout le monde pouvait courir, y compris les adultes venus avec les classes.

Dans chaque classe, il y avait des petits groupes d’enfants se relayant sur le parcours. Chaque classe avait une heure pour courir. A la fin de la journée, nous sommes arrivés à un total de 4400 km, ce qui est équivalent à 6 cars aller et 5 retour ! Il y a des enfants qui vont rester la plage !!

Après l’effort, le réconfort avec un petit goûter.

Des personnes généreuses sont revenues courir le soir.

 

Les ambassadeurs

Nous les CM2, nous avons été nommés ambassadeurs pour la matinée.

Notre rôle consistait à expliquer le déroulement de la course au classe que nous accueillons.

Nous devions emmener les maitresses à leur point de départ et répondre à toutes leurs questions.

Nous avons aussi été interviewés par le Secours populaire du Rhône qui avait un stand où l’on pouvait écrire un mot aux « Oubliés des vacances ».

Et nous avons été pris en photo par le Progrès !

 

Calypso, Clémence, Lina et Thibault

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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 19:45

Karl, Antoine, Léna, Line et Mélanie ont écrit en respectant la règle 1, 2, 3 : 1 syllabe puis 2 puis 3 et ils ont fait une liste du spectacle.

Une scène géante

De douces mélodies

Des chansons joyeuses

Une chanson bretonne

Des chansons anciennes

Des enfants motivés

Des enfants chantonnant

Des parents attentifs

De jolies images

Des couleurs heureuses

Une grande Harmonie

Un joyeux spectacle

Un heureux samedi !

 

Stella, Camille et Elise ont choisi l’acrostiche : lisez les premières lettres de chaque ligne et surprise !

Le jour du spectacle c’était samedi

Et heureusement pas de soucis !

Pour le spectacle, on avait des pancartes

Rigolo, mais trop chaud dans la salle

On chantait bien

C’était amusant

Et la première chanson, c’était la salsa du grand loup

Super musique et mélodie

Dans la salle tous en chœur

Un moment de bonheur

La fin du spectacle :

Où est passé le loup ?

Un, dans la forêt, deux, dans la maison, trois, dans les champs

Pour la fin, un remerciement et on retrouve nos parents.

 

Alexis et Lucas ont réussi à écrire sans la lettre i.

Nous avons commencé par une chanson muette. Après, nous avons écouté et regardé comment le loup s’est rendu à son jugement. Nous avons commencé « la salsa du grand loup ». Après, nous avons chanté « Pauvre loup », une chanson sur des demeures partout dans le monde, une sur « la jument de Michao », les Corons…..

 

Clémence et Elodie ont relevé un défi avec cette règle : « la dernière syllabe d’une phrase sera la première syllabe de la phrase suivante. »

Samedi 26 mai, à 18 heures, nous montons sur la scène. Ne pas avoir le stress. Cependant, nous avons très bien chanté. Théoriquement, ça s’est bien passé. C’était 19h40, on a pique-niqué dans l’herbe. Beurk ! Il y a de l’herbe sur mon sandwich au jambon. Bon, il faut de nouveau y aller ! Les parents vont s’asseoir et nous aussi. Sitôt dit, sitôt fait, le spectacle commence, les lumières s’allument, l’Harmonie joue de la musique. Que la salsa commence ! Ce n’est pas le moment d’avoir un trou de mémoire ! Reprenons confiance et c’est parti !

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8 juin 2018 5 08 /06 /juin /2018 15:51

Nous allons vous raconter notre rencontre de basket

« Bonjour, je suis dans la classe de Mme Aubert en CM1 et CM2, à CHAPONNAY.

- Bonjour, je suis dans la classe de CM2 de Mr Peyron et nous sommes venus en car depuis TERNAY.

- Oh, j’ai trop faim !!

- On n’a qu’à pique-niquer ensemble ? »

Une demi-heure plus tard...

« Maintenant il faut faire les équipes de basket.

- Mais il y a combien de poules ?

- Il y a 2 poules de 5 équipes.

- Et il y aura combien de matchs ?

- Il y aura 10 matchs dans chaque poule. Moi, je suis dans la poule A et toi ?

- Moi je suis dans la poule B. »

Deux heures plus tard…

« Qui a gagné dans la poule B ?

- Dans ma poule, c’est l’équipe verte, et dans la tienne ?

- C’est l’équipe jaune. 

- Comment fait-on pour compter les points ?

- Une victoire rapporte 3 points, un match nul rapporte 2 points et une défaite rapporte 1 point.

- Bon moi j’ai faim !

 - Ça tombe bien car Clémence nous a fait deux magnifique gâteaux de basket !

- Ils étaient DELICIEUX !!!Il faut y aller, nos parents nous attendent à TERNAY.

 - Au revoir ! À une prochaine ! »

Voilà ce qui s’est passé le Lundi 23 avril à CHAPONNAY.

 

Calypso et Lina

 

 

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11 mai 2018 5 11 /05 /mai /2018 16:12

Lili Leignel-Rozenberg a été déportée à Ravensbrück à l'âge de 11 ans. Les CM2 l'ont rencontrée à Meyzieu, fin mars. Voici ce qui les a marqués. 

 

L. Leignel s’est faite arrêter avec sa famille et leurs amis. Ils faisaient comme s’ils ne se connaissaient pas tellement ils avaient peur ! Hugo

Des personnes ont tout risqué pour aider les juifs. Dorian

L. Leignel a perdu son père : il a été fusillé par les Nazis parce qu’il était juif. Alan

Il est mort dans un autre camp de concentration que celui où était L. Leignel. Calypso

Heureusement, sa mère est rentrée en vie du camp de concentration. Thibault

Les enfants (dont L. Leignel) ont dû abandonner leur sac de nourriture pour porter leur petit frère André qui avait trois ans. Comme il était petit, il n’arrivait pas à marcher. Calypso

Dans le camp, dès qu’un bébé naissait, les Nazis le noyaient et ils chronométraient le temps qu’il mettait à mourir. C’est horrible d’avoir vécu ça !! Alan

Les chiens des gardiens attaquaient les prisonniers s’ils ne faisaient pas ce qu’on leur demandait. Clémence

On devait connaître son numéro de matricule par cœur et savoir le dire en allemand. Noa

On se levait à 3h30 du matin et pour le petit déjeuner, il n’y avait presque rien à manger : on buvait un café bizarre avec du pain rassis. Johara

Dans les blocs, il y avait des morts à côté des vivants. Les blocs étaient cadenassés de partout. Calypso

Dans le camp de concentration, il y avait des maladies graves. Indy

A son retour du camp, L. Leignel a revu une amie, Stella, qu’elle avait croisée en « prison ». Lina

 

Ce qui m’a marqué, c’est qu’elle parlait très bien devant 900 personnes. Elle articulait bien et quand elle parlait de ses parents qui sont morts, elle ne pleurait pas. Elle a réussi à sortir des camps, vivante. J’ai été impressionné qu’à 85 ans elle se soit déplacée pour nous, pour nous raconter son incroyable histoire. Baptiste

 

Lili Leignel a été arrêtée le 27 octobre 1943 (le jour de l’anniversaire de sa mère) à 3h du matin.

Elle est emmenée dans une prison (près de Lille) où elle est restée 2 /3 jours.

Elle est ensuite séparée de son père. Ensuite elle resta 2/3 jours à la prison de Bruxelles. Après elle est emmenée dans un camp de rassemblement. Puis elle a voyagé 4/5 jours dans un wagon (plus de 100 personnes par wagon) sans manger ni boire. A son arrivée au grand camp de concentration pour femme, on lui a tatoué son numéro de matricule : 25612.

Elle a été libérée le 15 avril 1945.   Clémentine

 

 Elle mangeait un seul bout de pain. Ils dormaient à 2 ou 3 dans le même lit ou ils dormaient par terre. Ils étaient mordus par un chien et fouettés. Les hommes étaient séparés des femmes et des enfants. Ils étaient debout à 3 heures du matin. Le petit frère avait trois ans, le moyen avait neuf ans et Lili avait onze ans quand ils ont été déportés dans des wagons à bestiaux (animaux). Dans son wagon, il y avait un seau pour faire pipi et par malheur il se renversa, ils étaient inondés. L’hiver, elle était en robe à manches courtes. L’hiver elle était à l’appel, dehors, en robe !!! Et l’été, elle ne pouvait pas sortir.  Eloïse

 

Tout m’a marqué. Mais il y avait des choses plus marquantes que d’autres comme quand elle a appris que son père est mort. Elle nous a dit qu’elle avait peur chaque jour et chaque soir et qu’elle avait peur quand elle voyait les chiens tenus en laisse. Elle devait s’occuper de ses frères, Robert et André. Je l’encourage à continuer à raconter comme ça.     Héloïse  

 Ce qui m’a le plus marquée, c’est quand Lili Leignel et ses frères ont cru que leur maman était morte. Lili a dû s’occuper toute seule de ses 2 frères jusqu’à la libération de Bergen -Belsen.

Quand Lili, ses frères et ses parents se sont fait arrêtés par la « Gestapo », ils ont été séparés du papa. Quand ils ont retrouvé leur maman, ils ont appris que leur papa était mort.

Lili a parlé de l’organisation des camps.  Lily-Rose

 

Ce qui m’a touchée, c’est quand elle s’est fait embarquer avec toute sa famille par les Allemands. C’est aussi quand elle a cru que sa mère était morte, elle devait s’occuper de Robert et André. Ils ne se couchaient presque pas, ils ne mangeaient presque pas. Ils ont vécu pendant plusieurs années dans la crasse, la puanteur, la peur de mourir le soir. Elle était émue de s’en être sortie. Et moi cela m’a presque fait pleurer.  Lou-Anne

 

Lili Leignel, elle est allée dans un camp avec sa mère avec des vêtements arrachés. Ils était obligés d’être nus. Elle voulait être servie en dernier pour avoir les légumes de la soupe, les premiers avaient de l’eau. Après ils sont partis dans un autre camp dans des wagons, 5 jours sans manger ni boire. Sa mère était malade, elle était maigre. Les Anglais sont arrivés pour les sauver. 

Ils sont rentrés chez eux, c’était tout démoli. Les enfants ne savaient pas où était la mère et elle était rentrée à la maison.  Lucas

 

Quand elle parlait des camps de concentration, elle disait qu’elle avait un morceau de pain toutes les semaines et qu’il y avait des gens qui avalaient tout le pain d’un coup et qui mouraient à cause de ça. Son père mourut deux jours avant la libération des camps par les Russes et les Etats-Unis. Il s’est fait mitrailler. Quand elle est revenue chez elle, il n’y avait plus que la maison, plus rien dans la maison. Maxime

 

A la libération du camp, les Anglais étaient choqués de voir des morts mélangés avec des vivants. Les Anglais étaient paralysés. Les soldats ont donné de la nourriture.  Rayane

 

Ils se battaient pour la nourriture. Ils avaient plein de maladies et ils ne se faisaient pas soigner. Ils étaient à deux dans une toute petite couchette pour dormir. 

Des enfants étaient enlevés pour se faire tuer tous les jours.

Elle, sa mère et ses petits frères se levaient à 6h30 pour se laver.

Des bébés étaient tués dès que leur mère les accouchait.

Ils ont étés dénoncés par les gens qui habitaient en dessous d’eux.

Des gens mouraient parce qu’ils se gavaient de nourriture et qu’ils n’étaient plus habitués à manger. Thomas

 

Ce qui m’a marqué, c’est comment ils ont tué le père de Lili Leignel. Ils étaient horribles les Allemands ! Toute son histoire était affreuse, la vie qu’elle a vécu c’était horrible. En plus ils n’avaient presque pas de nourriture et très peu d’eau pour boire. André ne pouvait plus marcher. Sa maman ne répondait plus. Le père s’est fait tuer dans la prison des hommes. Les Anglais après sont venus les sauver.  Virgile 

 

Nicolas et Léa

Le moment qui m’a touché c’est quand son père avait survécu pendant deux ans de guerre et qu’il était encore même « en forme »et à deux jours de la libération il s’est fait mitrailler.

Cela m’a touché aussi c’est quand à la fin, les frères et sœurs sont en train de jouer et quelqu’un toque à la porte et c’était sa mère.

Le jour où elle s’est fait prendre, ce qui m’a touché, c’est qu’ils avaient fait des cadeaux pour leur mère et ils se sont fait prendre à 4 heures du matin le jour de l’anniversaire de sa mère.

Elle n’avait le droit de rien faire jamais d’aller au parc, à la piscine, stade, gymnase... elle n’avait le droit de rien faire.

Marguerite et Joris

Moment 1 : La chose qui m’a le plus touchée, c’est quand le père de Lili Leignel a été mitraillé deux jours avant la libération, alors qu’il avait survécu tout ce temps-là.

Moment 2 : La deuxième chose c’est quand les mamans étaient enceintes, leurs bébés naissaient, on les tuait tout de suite après la naissance.

Moment 3 : Le troisième moment c’est quand Lili Leignel, sa maman et ses deux frères ont été embarqués dans le train pour aller dans un autre camp de concentration, et qu’ils avaient des pots pour faire leurs besoins, mais il y a des moments où les gens renversaient leurs pots donc ça sentait très mauvais et c’était dégoûtant.

Moment 4 : La quatrième chose c’est quand la maman de Lili Leignel a été obligée de ramasser les corps de gens qui étaient morts pendant le voyage pour aller dans un autre camp, et les corps, elle devait les mettre dans des cartons.

 

Antoine et Emma

 

Ce qui m’a touché c’est qu’elle était rentrée de la guerre mais elle était orpheline

La façon dont son père est mort mitraillé

Ce qui m’a touché c’est que les gardes ne nourrissaient même pas les gens qui mouraient de faim

Quand elle et sa famille sont rentrées et que leur maison a été pillée et qu’on leur a donné de quoi vivre

Ils dormaient dans les endroit sales

Quand leur mère était malade et qu’elle ne pouvait plus leur parler

Ils se battaient pour manger

Quand son petit frère n’a jamais retrouvé son canard en bois depuis le débarquement

Quand ils ont retrouvé leur mère à la fin de la guerre et qu’ils ont été libérés

Quand leur petit frère avait une maladie et qu’il ne voulait pas y aller tout seul

 

Robin et Timéo

 

Ce qui m’a touché c’est quand sa maman était malade donc Lili et ses frères étaient orphelins

Quand son père s’est fait fusiller.

Lili mourait de faim, elle s’ennuyait et restait des heures debout pour faire l’appel

Quand Lili et sa famille se sont fait dénoncer, les allemands sont venus les chercher.

Les soldats sont venus les libérer dans les camps avec de la nourriture alors qu’ils n’avaient rien à manger, sa mère était malade

Quand sa mère partait faire des travaux et ne savait pas si elle retrouverait ses trois enfants.

 

Emmy et Mathis

 

Moment 1 : Ce qui m’a le plus touché dans son récit c’est le moment où elle explique que son père s’est fait mitrailler deux jours avant la libération, alors qu’il avait survécu jusque-là.

 

Moment 2 : Il y a aussi le moment où elle va dans un autre camp et que quand elle rentre dans ce camp atteint d’une épidémie mortelle, elle a vu tous les corps des gens morts de cette maladie.

 

Moment 3 : le moment à la fin, où elle chante les comptines en langues étrangères et qu’elle s’en souvient dans le moindre détail. Comme si cela s’était passé hier.

 

Moment 4 : Quand elle dit qu’elle a dû prendre le train sans sa mère, car sa mère était malade, elle avait la responsabilité de ses deux petits frères, son frère André incapable de marcher.

 

Aloïs et Cherley

 

Moment 1 : Quand elle nous a expliqué les « trains de bois » pour les amener dans les camps, où, vers la fin, des femmes étaient choisies pour mettre les cadavres de personnes mortes pendant le voyage. Quand elles les mettaient dans des cartons, empilés les uns sur les autres, c’était émouvant.

Moment 2 : Dans les camps, celui où il y avait l’épidémie, c’était pire. A peine arrivés, ils voyaient déjà qu’ils allaient sûrement y mourir. Ils devaient enjamber des corps qui étaient étalés par terre. Les Juifs savaient qu’ils allaient mourir de maladie, de faim, de soif, de fatigue ou en étant fusillés.

Moment 3 : Quand elle a dit que son père avait été fusillé deux jour avant la libération, c’était triste.

Célia et Evan

Ce qui m’a touché, c’est qu’elle en parle comme si c’était hier.

Tout est parfaitement dit dans les moindres détails.

C’est aussi quand son père s’est fait mitrailler trois ou quatre jours avant la libération.

Ce qui m’a touchée aussi, c’était quand elle parlait des femmes qui accouchaient

Et elle disait qu’elles aidaient les femmes pour accoucher, puis les bébés étaient noyés par les nazis.

Quand elle est allée dans le dernier camp, elle nous a expliqué, c’était horrible.

Les femmes devaient travailler.

Dans le dernier camp, ils n’enlevaient plus les cadavres.

Son petit frère est tombé malade.

Quand ils sont rentrés tout seuls en portant leur petit frère comme il était malade.

Et la maman devait se soigner avant de rentrer dans leur maison.

Elle voulait qu'on lui donne une lettre, elle était marrante.

 

 

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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 13:01

Dès la rentrée, certaines classes de CM1/CM2 ont commencé à travailler sur les journées du sport. Ils étaient 3 ou 4 enfants à inventer et à organiser leur propre atelier. Le jour même, il y avait aussi des reporters. Les CP, les CE1 et les CE2 sont venus le jeudi 28 et le vendredi 29 septembre au gymnase pour jouer. Toutes les 6 ou 7 minutes, les participants changeaient d’atelier. Il y avait 6 à 7 enfants par atelier.

Voici les jeux du vendredi 29 septembre et quelques avis des joueurs.

Line, Clémentine, Timéo

Le tir au panier

Le but du jeu est de tirer dans le panier de basket. Il y a 4 cerceaux au sol qui servent d’emplacement pour tirer avec des points différents : 1er cerceau 1 point, 4ème cerceau 10 points.

Beaucoup de participants ne retenaient pas le titre du jeu, ce n’était pas important pour eux. Ils trouvaient que c’était très dur de tirer du premier cerceau, il était trop près. Ils ont aimé tirer dans le panier.  Un enfant nous a dit qu’il n’aimait pas parce que le ballon pouvait lui tomber sur la tête.

Maxime, Héloïse, Andréa

Les déménageurs

But du jeu : tirer, pousser, soulever les meubles pour les amener de l’autre côté de la limite.

Règles du jeu : il y a 2 groupes (les déménageurs et les meubles). Les meubles sont les enfants couchés et les déménageurs sont ceux qui tirent les meubles. Les déménageurs doivent déplacer les meubles derrière la limite. Quand un meuble se fait sortir, il devient déménageur.

La plupart des CP interrogés ont bien aimé. Le record est de 9 secondes. Des fois, les enfants ne tiraient pas très bien, ils tiraient le pantalon, les bras. Il fallait faire attention car le tatami pouvait brûler la peau si ça frottait. Nolan, Lucie et Enzo se sont occupés du jeu.

Line, Clémentine, Timéo

Le ping bassine

Les règles du jeu sont : faire rebondir sur la table puis de l’autre côté pour que la balle aille dans la bassine.

Quatre enfants nous ont dit qu’ils aimaient bien car c’était marrant. Julia a trouvé le jeu moyen car elle n’aimait pas le ping-pong. Les enfants savaient dire le but du jeu : "mettre la balle dans la boîte", "lancer dans la bassine".

Les animateurs étaient Rémi et Lohan.

Juliette, Virgile, Lucas

La bombe

Le but du jeu est se de faire passer le ballon le plus vite possible et le dernier qui touche le ballon au bout d’une minute a perdu. Il est éliminé.

Ce jeu est « bien » selon les enfants qui ont joué. Voici ce qu’ils ont dit :

« J’aime bien quand on fait des passes.» « C’est cool de lancer le ballon ! »

Ce jeu a une moyenne de 8 sur 10 à peu près. Il est pour tous les goûts : ceux qui aiment faire des passes, ceux qui aiment les jeux de hasard, ceux qui aiment faire des jeux. La plupart des enfants aiment ce jeu. Bravo à ceux qui l’ont créé !

Thomas L, Baptiste D, Shirel

 

Le jeu de la chasuble

But du jeu : attraper la queue.

Règles du jeu : il y a un enfant sans chasuble et 5 autres avec chasuble coincée dans leur pantalon. Celui sans chasuble doit attraper les chasubles des 5 autres enfants. Quand un enfant a eu sa chasuble attrapée, il sort du terrain. Le premier attrapé devient loup à la prochaine partie.

Les 11 enfants interrogés ont bien aimé. Certains ne savaient pas le nom du jeu. Les joueurs ont eu des bonnes stratégies. Ils ont mis 10 sur 10 à ce jeu. Les animateurs étaient Sandro, Dorian et Khays.

Mélanie et Nolann

 

Le relais du combattant

Règles du jeu : on s’assoit sur la chaise, on saute au-dessus des haies, on passe sous le banc, on passe au-dessus de l’autre banc, on fait le tour d’une chaise, on revient en courant.

Le but est de faire le parcours rapidement.

L’atelier se trouvait dans le gymnase. La majorité des enfants ont aimé cet atelier. A la question 9 (sur une note de 1 à 10, combien mettrais-tu à ce jeu ?), la majorité a mis 10 ou 9. A la question 2 (comment as-tu trouvé ce jeu ?), la majorité nous a dit « bien ».

Eloïse et Valentin

 

Course en sac

L’activité se passait dehors. Le but du jeu était de faire un parcours en sac. Il fallait slalomer en sautant dans un sac, puis taper dans la main d’un organisateur, enlever le sac et revenir en courant pour passer le relais. La plupart des enfants ont trouvé le jeu bien comme Liam, Lana, Gabin….. Juliette n’aimait pas sauter. Un enfant a dit qu’il avait appris à bondir dans un sac.

Lou-Anne et Elsa

 

Hand à l’aveugle

Règles : il faut se bander les yeux et essayer de marquer.

Temps : 5 minutes

Inspiration : foot à l’aveugle.

La plupart des enfants ont aimé le jeu. Certains ont vu la cage par-dessous le bandeau. Des enfants étaient fous de joie quand ils marquaient. Beaucoup ont mis 10 à ce jeu.

Daria, Eliot, Rayane

 

Le tir au cerceau

Le but de ce jeu était de tirer à la main dans un cerceau accroché en hauteur à partir d’un plot posé au sol. Quand les élèves arrivaient à tirer dans le cerceau, ils allaient au plot suivant.

La plupart des enfants ont bien aimé ce jeu. Seuls quelques participants ne l’ont pas aimé. Ils ont eu du mal à faire cet exercice car ils ne tiraient pas assez fort. Mais la plupart y sont arrivés. Le jeu a été vite compris. La plupart ont vite progressé sur les plots. L’atelier s’est passé dans le gymnase.

Lily-Rose et Naomi

 

Le sumo

Le but était de faire sortir l’adversaire de la zone (c’est une partie du tatami) en le poussant ou en le tirant.

Nous avons interrogé 42 joueurs, la plupart ont bien aimé. Florian a bien aimé car il bougeait, Eden c’est quand on le poussait. Hugo n’a pas aimé. La plupart des enfants ont mis 10 sur 10, d’autres ont mis 8 sur 10. Le combat durait 30 secondes maximum. Ça se passait dans la salle de judo, sur la moitié du tatami. Chloé, Lucie et Lili-Rose s’occupaient de cet atelier. On interrogeait les enfants sur le côté du tatami quand ils avaient fini leur combat ou quand ils ne jouaient pas encore, qu’ils attendaient.

Léna, Luka, Baptiste T

 

Vive le sport !  Merci à tous ! 

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9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 15:03

Information de M. Durand

RYTHMES SCOLAIRES
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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 16:41

Samedi 8 avril, la représentation avait lieu à 20 h 30 à la salle Jean Gabin.

C’étaient les 20 ans de l’Harmonie. Pour les fêter, nous avons composé une chanson qu’on a chantée sur scène. C’est une chanson existante avec des paroles transformées : on a réinventé « En l’an 2001 » de Pierre Bachelet pour faire « En l’an 2017 ».

On a chanté 4 chansons : le lion est mort ce soir, conquest of paradise, la vidjamé et en l’an 2017.

Voici notre tenue : un bas sombre et un haut en couleur .

Sur la scène, devant les musiciens, la plupart d’entre nous avait le trac mais dès la première chanson, ça allait mieux. Sylvain était notre chef d’orchestre et Madame Bos était notre chef de choeur, notre guide.

Les spectateurs étaient satisfaits de notre prestation même si il y a eu quelques fautes.

On remercie les enseignants de nous avoir fait répéter à l’école et avant le spectacle de 14h à 15h.

 

Stella, Paul, Kelyne

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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 16:26

Vendredi 17 avril, nous sommes partis en car au collège de Saint-Pierre de Chandieu. Nous avons été accueillis dans la salle polyvalente. Des 5ème nous ont joué l’histoire du petit Poucet. Ils faisaient des sons avec des tambours, des papiers à bulles, des sacs en plastique et des pompons.

Après, c’est nous qui leur avons fait un spectacle. On a chanté : le lion est mort ce soir, la vidjamé, 1492. Une conteuse nous a raconté deux histoires : une avec un cheval noir et une avec mémé, pépé, grande sœur, grand frère, petite sœur et le chien.

Nous sommes allés à la récréation du collège. On a vu des anciens CM2.

On est rentré à l’école les Clémentières à 11h30.

C’était très bien !!!

 

Clara, Maëva, Romain, Nohé

Résultat de recherche d'images pour "collège de saint pierre de chandieu"

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 16:17

Mardi 3 janvier 2017 et mardi 10 janvier, Kéo a attrapé quelques conseils donnés par Sylvain, l'éducateur sportif. 

 

1/ Pour être bien vertical dans l'eau, il faut écarter les jambes. La position verticale ça s'appelle "fixer" en water polo. 

 

2/ Avant de tirer, il faut "armer" c'est à dire mettre la main qui tient le ballon, en l'air et en arrière. 

 

3/ Pour pouvoir faire la passe, il faut s'assurer que le coéquipier soir démarqué. 

 

4/ Il faut penser à prendre l'information sur le coéquipier pour savoir s'il est prêt à recevoir le ballon. 

 

5/ Pour le savoir-nager, il faut faire un passage sous l'eau. C'est plus facile en étant assez profond. Pour descendre, il faut casser son corps en deux au niveau de la taille et bien regarder le fond. 

 

A bientôt pour de nouveaux conseils. 

 

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